Foire aux questions
Est-ce que l’étude permettra de trouver un traitement antiparasitaire pour débarrasser les orignaux des tiques d’hiver ?
L’étude sur les relations tique-orignal-climat ne vise pas à développer un traitement antiparasitaire qui pourrait être administré à grande échelle sur les orignaux en nature. Nous administrons des acaricides à un veau capturé sur deux uniquement pour comparer le comportement et la survie d'animaux à des niveaux contrastés d'infestation par la tique dans un même environnement (par exemple : même habitat, même climat). Les produits que nous utilisons incluent un pesticide utilisé pour le bétail et un médicament vétérinaire, tous deux soumis à un contrôle strict de Santé Canada. Il est nécessaire de manipuler directement les animaux pour appliquer ces produits qui ne peuvent se retrouver en libre circulation dans l’environnement.
Que dois-je faire si je vois ou j’abats un orignal avec un collier ou une étiquette à l’oreille pendant la chasse au Québec ?
Les orignaux que nous capturons et équipons de colliers GPS durant l’hiver sont susceptibles d’être récoltés durant la chasse à l’automne suivant. Les chasseuses et chasseurs peuvent récolter un orignal porteur d’un collier s’ils le souhaitent, mais nous souhaitons récupérer les colliers pour les réutiliser au cours des prochaines années.
Il est à noter que nous capturons des orignaux de deux classes d’âge (jeunes adultes et adultes matures). La grande majorité des individus munis d’un collier GPS sont des jeunes adultes (mâles et femelles) qui auront 1 an et demi à l’automne. Ces individus sont munis de collier noir ou blanc dans les régions du Bas-St-Laurent, de la Capitale-Nationale, de l’Outaouais et des Laurentides. La région de la Gaspésie (environ du Parc National Forillon) est la seule où nous avons capturé des individus des deux classes d’âge. Dans cette région, les jeunes adultes sont munis exclusivement de collier noir et des colliers blancs ont été installés sur 15 femelles matures.
Selon les normes prescrites par Santé Canada, tous les jeunes orignaux de l’étude sont propres à la consommation à partir de 6 mois suivant la capture. Comme les captures se terminent autour de la mi-février, les jeunes animaux abattus à la chasse peuvent être consommés dès la mi-août. Par contre, les 15 femelles matures capturées au Parc National Forillon et équipées d'un collier blanc requiert un temps de retrait d'un an en raison de l'immobilisant plus puissant utilisé lors de la capture. Ces orignaux ne devraient donc pas être consommés si abattus avant la mi-février 2021. Dans tous les cas, si vous abattez un orignal porteur d’un collier ou d’une étiquette à l’oreille, vous y trouverez un numéro de téléphone à contacter pour obtenir des informations supplémentaires et planifier une remise du collier. Le collier au cou de l’orignal contient de précieuses informations pour l’étude, nous souhaitons donc le récupérer dès que possible, avec votre collaboration. S'il vous plaît, appelez le numéro sur le collier ou l'étiquette et nous planifierons sa récupération. Merci de ne pas couper la sangle du collier car ceci l'endommagera et nuira à son fonctionnement. Pour retirer le collier d'un animal, dévissez les écrous (8 mm) à la base du collier du côté où la sangle est ajustable et contient plusieurs paires de trous (voir photo ci-dessous).
Que dois-je faire si j’abats un orignal avec un collier ou une étiquette à l’oreille pendant la chasse au Nouveau-Brunswick ?
Le Ministère des Ressources naturelles et du Développement de l’énergie du Nouveau-Brunswick offre la possibilité aux chasseurs qui abattent un orignal porteur d’un collier ou d’une étiquette à l’oreille, et qui ne souhaitent pas le consommer, de remettre la carcasse et de faire activer une nouvelle étiquette leur permettant de poursuivre la chasse. Pour ce faire, contacter un bureau du Ministère des Ressources naturelles et du Développement de l’énergie https://www2.gnb.ca/content/gnb/fr/ministeres/der/Ressources_naturelles/content/Regions.html. Sachez toutefois que selon les normes prescrites par Santé Canada, tous les orignaux de l’étude sont propres à la consommation à partir de 6 mois suivant la capture. Comme les captures se terminent autour de la mi-février, les animaux abattus à la chasse peuvent être consommés dès la mi-août.
Le collier au cou de l’orignal contient de précieuses informations pour l’étude, et il est destiné à être réutilisé chaque année du projet. Nous souhaitons donc le récupérer dès que possible, avec votre collaboration. S'il vous plaît, appelez le numéro sur le collier ou l'étiquette et nous planifierons sa récupération. Merci de ne pas couper la sangle du collier car ceci l'endommagera et nuira à son fonctionnement. Pour retirer le collier d'un animal, dévissez les écrous (8mm) à la base du collier du côté où la sangle est ajustable et contient plusieurs paires de trous (voir photo ci-dessus).
Comment puis-je contribuer à l’étude ?
Si vous récoltez un orignal à la chasse, vous pouvez contribuer à cette étude en vous rendant aux stations de mesures mises en place par le Ministère des forêts, de la Faune et des Parcs dans les différentes régions du Québec. Nous pourront ainsi estimer la charge de tique d’hiver de l'animal et, si vous nous l'autoriser, prélever des échantillons biologiques pour estimer la présence d’autres types de parasites.
Si vous observez des orignaux à la fin de l’hiver et au printemps, vous pourrez prochainement nous partager vos observations sur l’état du pelage des orignaux. Nous déploierons en 2021 une plateforme de science collaborative visant à recueillir les observations de citoyens. Le développement de cet outil nous permettra d’améliorer le suivi de la fréquence, de l’intensité et de la distribution spatiale des épizooties de tiques d’hiver dans l’est du Canada. Revisitez notre site au cours des prochains mois pour en savoir davantage.
Le site internet du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs regroupe des informations susceptibles de vous intéresser sur la tique d’hiver (en cliquant sur les liens ci-dessous):
Qu'est-ce que la tique d'hiver ?
Conséquences sur la santé de l’orignal
Pourquoi observe-t-on davantage de tiques qu'auparavant ?
Quels sont les risques pour les populations d'orignaux ?
La tique d'hiver peut-elle affecter d'autres espèces ?
Existe-t-il un danger pour l'humain ?
Quelques mesures de précaution
Existe-t-il une solution pour contrôler les populations de tiques ?